Pourquoi connaître son phototype est important pour traiter sa peau et se maquiller
On le sait aujourd’hui : chaque type de peau réagit différemment au soleil. Certaines peaux sont beaucoup plus réactives que d’autres lorsqu’elles sont exposées ! Connaître son phototype, c’est donc comprendre comment ta peau réagit aux rayons UV afin de choisir au mieux tes soins pour constituer ta routine, et même savoir comment maquiller ta peau pour la mettre en valeur !
Comprendre le phototype de peau
Le phototype correspond avant tout à la pigmentation naturelle de la peau, qui est déterminée par la proportion de deux types de mélanines : l’eumélanine, un pigment brun qui assure une photoprotection élevée, et la phéomélanine, un pigment plus clair, jaune ou rouge. Nous possédons tous ces deux pigments, mais en quantités différentes, et c’est cette répartition qui crée la diversité des carnations.
Cette variation explique pourquoi certaines peaux résistent aux coups de soleil tandis que d’autres rougissent ou brûlent dès les premières expositions. Les peaux caucasiennes contiennent davantage de phéomélanine, ce qui les rend plus sensibles au soleil, alors que les peaux noires, mates et métissées possèdent plus d’eumélanine, ce qui leur donne une meilleure protection, bien que toujours partielle, contre les rayons UV. L’eumélanine absorbe en effet une grande partie des UV, ce qui permet de limiter ainsi certains dommages cutanés.
Cependant, il ne faut pas croire que les peaux foncées sont totalement protégées. Quelle que soit la carnation, cette protection naturelle reste insuffisante face à l’intensité et à la répétition des expositions solaires. Le phototype permet donc d’évaluer la manière dont votre peau réagit au soleil et d’anticiper les risques éventuels, allant de simples tiraillements ou déshydratation pour les cas légers, jusqu’aux taches pigmentaires tenaces, notamment sur les peaux noires, mates ou métissées.
Comprendre son phototype, c’est mieux connaître sa peau et ses besoins spécifiques, afin d’adapter sa protection solaire et ses soins au quotidien.
Les classifications pour déterminer son phototype
La classification de Fitzpatrick
La classification de Fitzpatrick a été créée en 1975 par le Dr Thomas B. Elle vise à évaluer la sensibilité de la peau au soleil en se basant sur la couleur de la peau, des yeux et des cheveux, ainsi que sur la capacité à bronzer. Elle distingue six phototypes, de I à VI, allant des peaux très claires, sujettes aux coups de soleil, aux peaux foncées, plus résistantes aux rayons UV.
Pour déterminer son phototype, un questionnaire type est utilisé. Il comporte généralement une dizaine de questions portant sur la couleur naturelle de la peau et des cheveux, la teinte des yeux, la réaction de la peau aux premières expositions solaires (rougeur, brûlure, bronzage) et les habitudes de bronzage. Chaque réponse correspond à un nombre de points, et le total obtenu permet de classer l’individu dans l’un des six phototypes. Par exemple, un score faible correspond à un phototype clair (I ou II), très sensible au soleil, tandis qu’un score élevé indique un phototype foncé (V ou VI), plus naturellement protégé.
Le phototype I correspond aux peaux les plus claires et les plus sensibles. La peau est très pâle, parfois laiteuse, souvent accompagnée de nombreuses taches de rousseur. Les personnes ayant ce phototype ont généralement des cheveux blonds très clairs ou roux et des yeux bleus, verts ou gris. Leur peau ne bronze jamais et brûle systématiquement dès les premières minutes d’exposition. Ce phototype est présent en Europe du Nord, notamment en Irlande, en Écosse, au Royaume-Uni et dans les pays scandinaves. Lorsque la peau est de phototype I, une protection solaire maximale est indispensable, associée à une exposition limitée.
Le phototype II se caractérise lui aussi par une peau claire, parfois légèrement rosée. Les cheveux sont généralement blonds à châtains clairs, et les yeux peuvent être bleus, verts ou noisette. Contrairement au phototype I, ces peaux peuvent parfois bronzer mais très difficilement, et elles brûlent rapidement en cas d’exposition prolongée. On retrouve ce phototype principalement en Europe du Nord et du Centre, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique, en Pologne ou encore dans le nord et l’est de la France. La prudence reste nécessaire, avec une protection solaire forte, idéalement SPF 50.
Le phototype III est un phototype intermédiaire très répandu en Europe. La peau est claire à légèrement mate, les cheveux sont le plus souvent châtains ou bruns et les yeux marron ou noisette. Les personnes de phototype III peuvent brûler lors des premières expositions, mais bronzent progressivement et obtiennent un hâle doré. Ce phototype est fréquent en Europe de l’Ouest et du Sud, notamment en France, en Espagne, au Portugal et en Italie. On le retrouve aussi dans les zones tempérées d’Amérique du Nord, au Moyen-Orient et dans certaines régions d’Amérique latine.
Le phototype IV correspond à une peau naturellement mate, qui bronze facilement et rapidement. Les cheveux sont foncés et les yeux majoritairement marron. Les personnes ayant ce phototype brûlent rarement et obtiennent rapidement un beau bronzage . On retrouve majoritairement ce phototype autour du bassin méditerranéen, notamment au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Turquie, en Grèce ou encore dans le sud de l’Espagne et de l’Italie. Il est également courant au Moyen-Orient, en Amérique latine et dans certaines régions d’Asie du Sud. Bien que moins sensible, la peau nécessite tout de même une protection solaire, notamment en cas d’exposition prolongée.
Le phototype V désigne une peau foncée qui bénéficie d'une très bonne protection naturelle contre le soleil. Les cheveux sont noirs, les yeux foncés, et la peau bronze très facilement tout en brûlant très rarement. Ce phototype est particulièrement répandu en Afrique du Nord et de l’Est, en Inde, au Pakistan, au Moyen-Orient ainsi que dans certaines régions d’Asie du Sud-Est. On le rencontre également dans plusieurs pays d’Amérique du Sud et dans les Caraïbes, en particulier chez les populations métissées. Malgré sa résistance naturelle, cette peau peut souffrir d’hyperpigmentation et nécessite l’usage régulier d’un SPF 50 en cas d’exposition intensive.
Enfin, le phototype VI correspond aux peaux très foncées à noires. Les cheveux et les yeux sont noirs et la peau possède la capacité naturelle la plus élevée à se protéger du soleil. Elle ne brûle presque jamais, mais reste tout de même vulnérable à certains effets du soleil, notamment les taches pigmentaires ! Ce phototype est majoritaire en Afrique subsaharienne, en Afrique centrale, en Afrique de l’Ouest et en Afrique australe. Il est également très présent chez les populations afro-descendantes des Caraïbes, des Amériques et d’Europe.
Chez INOYA, on applique ce même principe de questionnement : notre diagnostic de peau solaire te permet également d’obtenir en quelques clics ton phototype et tous nos conseils personnalisés en fonction de celui-ci.
La classification de Fitzpatrick est une méthode simple et pratique, mais elle présente certaines limites. Elle ne prend pas en compte toutes les caractéristiques de la peau, notamment les variations de pigmentation au sein des populations métissées ou l’influence de facteurs génétiques complexes. Deux personnes ayant un phototype similaire selon Fitzpatrick peuvent réagir différemment aux UV selon la composition exacte de leurs mélanines et d’autres traits phénotypiques.
Le phénotype et le mélanotype
Le phénotype correspond à l’ensemble des caractéristiques observables d’un individu, telles que la couleur des yeux, la couleur des cheveux, la taille ou encore la forme du visage. Il résulte de l’expression du génotype (c'est-à-dire : l’ensemble des gènes hérités de nos parents) et de l’influence de l’environnement.
Le mélanotype, quant à lui, est une classification plus récente, développée en 1981 par l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale). Elle se concentre sur la qualité et la proportion de mélanines produites par la peau. Le mélanotype distingue huit phototypes, permettant d’évaluer avec précision le risque d’exposition solaire et les besoins spécifiques de protection. Ces huit phototypes sont définis selon plusieurs critères : la couleur des cheveux et de la peau en hiver, la présence ou non de taches de rousseur et d’érythème (rougeur cutanée), la capacité à bronzer et le niveau de protection naturelle de la peau contre le soleil.
Les individus sont ainsi classés selon deux profils principaux :
- Les mélanocompromis, qui produisent principalement de la phéomélanine (pigment clair, peu protecteur et potentiellement pro-cancérigène). Ces personnes brûlent facilement et ne bénéficient pas d’un bronzage protecteur.
- Les mélanocompétents, qui produisent surtout de l’eumélanine (pigment brun photoprotecteur). Ils bronzent facilement et disposent d’une protection naturelle partielle contre les UV.
Alors que la classification de Fitzpatrick se limite à six phototypes, celle basée sur le mélanotype propose huit catégories détaillées, intégrant des paramètres qui reflètent mieux la diversité des peaux, notamment pour les peaux foncées ou métissées. Cette approche permet non seulement de prédire plus finement la réaction de la peau aux rayons UV, mais aussi de personnaliser les conseils de protection solaire et de soins cutanés.
Pourquoi le phototype influence le choix de vos soins
Connaître son phototype ne sert pas uniquement à déterminer son risque de coups de soleil : cela permet également de mieux adapter ses soins en fonction des particularités biologiques et des besoins spécifiques de son type de peau. Une peau caucasienne ne réagit pas de la même manière à un produit cosmétique qu’une peau noire, mates et métissé ! Chaque phototype présente des caractéristiques cutanées particulières qui influencent la sélection des soins.
Le nettoyage est la première étape essentielle pour toutes les peaux, mais il doit être choisi en fonction de la sensibilité et du type de peau. Les peaux claires et sensibles ont souvent une barrière cutanée plus fine et réagissent facilement aux produits agressifs ou déshydratants. Il est donc recommandé d’opter pour des nettoyants doux, non irritants, sans sulfates ni tensioactifs agressifs, qui éliminent les impuretés tout en préservant le film hydrolipidique naturel de la peau. Les peaux noires, mates ou métissées ont tendance à produire plus de sébum, ce qui peut favoriser les pores dilatés ou l’apparition de comédons noirs ou blancs. Les phototypes IV à VI doivent donc privilégier des nettoyants purifiants qui respectent la barrière cutanée et sont capables de réguler l’excès de sébum tout en préservant l’hydratation.
Les soins ciblés, ( sérums et/ou crèmes de jour ), jouent un rôle central pour répondre aux problématiques propres à chaque phototype. Les peaux claires peuvent nécessiter des soins antioxydants et apaisants pour limiter les rougeurs, les irritations et les dommages liés aux UV. Les peaux noires, mates ou métissées, quant à elles, ont souvent des préoccupations liées à l’hyperpigmentation post-inflammatoire. Elles doivent donc opter pour un sérum anti-taches ciblant les taches pigmentaires déjà installées, ainsi qu’un soin unifiant de jour doux, formulé spécifiquement pour les peaux noires. Ces produits agissent sur l’enzyme Tyrp1, responsable de la formation des taches, et contribuent à uniformiser le teint tout en respectant la peau. Pour les crèmes de jour, il est important de choisir un soin adapté à ses besoins : hydratant pour les peaux normales à sèches et matifiant pour les peaux grasses.
L’hydratation est fondamentale pour tous les types de peau, mais la texture et la richesse des formules doivent être adaptées. Les peaux claires et fines nécessitent souvent des crèmes légères mais efficaces, qui renforcent la barrière cutanée et protègent des agressions extérieures. Les peaux foncées, mates ou métissées ont besoin de formulations plus riches et nourrissantes, capables de compenser les zones de sécheresse localisée tout en maintenant l’élasticité et le confort de la peau. Les soins anti-âge doivent également être personnalisés. Les peaux foncées, malgré leur meilleure protection naturelle, peuvent présenter un vieillissement cutané marqué par la perte d’élasticité et l’apparition d’hyperpigmentation. Pour ces peaux, les formules anti-âge doivent associer hydratation profonde, nutriments réparateurs et actifs ciblés pour prévenir les taches pigmentaires et la déshydratation.
La protection solaire est essentielle pour tous les phototypes, mais son intensité et sa formulation doivent être adaptées. Les peaux très claires (phototypes I et II) brûlent facilement et nécessitent des écrans solaires à indice élevé, résistants et souvent formulés pour ne pas irriter une peau sensible. En revanche, les peaux foncées (phototypes V et VI), bien que moins exposées aux coups de soleil grâce à une teneur élevée en eumélanine, restent vulnérables aux effets à long terme des rayons UV, notamment l’hyperpigmentation, les taches brunes et le vieillissement cutané. Pour ces peaux, il est donc recommandé d’utiliser une protection solaire spécifique qui prévient l’apparition de taches et qui s’intègrent facilement à la routine quotidienne, sans laisser de film blanc.
Le phototype influence directement la sensibilité de la peau aux agressions externes, sa capacité à bronzer ou brûler, sa tendance à se déshydrater et à développer des troubles pigmentaires. Connaître son phototype permet de choisir des soins sur mesure, qu’il s’agisse de protection solaire, d’hydratation, de prévention anti-âge ou de traitement anti-tâches afin de préserver la santé de la peau sur le long terme.
Pourquoi le phototype influence le choix de votre maquillage ?
Le phototype influence le choix du maquillage parce qu’il détermine la couleur naturelle de la peau, sa réaction à la lumière et la manière dont les pigments ressortent. Connaître son phototype permet de choisir les produits qui offrent un rendu harmonieux et naturel, en évitant certains effets indésirables comme les démarcations ou un teint “grisâtre”.
Le phototype agit sur plusieurs aspects du maquillage. Pour le teint, il définit la base de couleur de la peau, qu’elle soit claire, medium, foncée (chaude ou froide ), un produit trop clair ou trop foncé par rapport à cette base risque de créer un effet masque. Pour les yeux et les lèvres, certaines couleurs ressortent mieux selon le phototype : les peaux claires mettent en valeur les tons pastels ou rosés, tandis que les peaux foncées subliment les tons chauds et vifs. La lumière et l’exposition au soleil jouent aussi un rôle important : les peaux claires reflètent davantage la lumière et peuvent paraître ternes avec des couleurs mates, alors que les peaux foncées absorbent la lumière, ce qui rend les teintes lumineuses ou irisées particulièrement efficaces pour créer du contraste et du relief.
Le teint : fond de teint, poudre, correcteur et blush
Pour les peaux mates, le choix du fond de teint est très important pour obtenir un rendu naturel et lumineux. Les peaux mates doivent privilégier des teintes caramel ou beige doré qui match avec leur skin tone. Les poudres doivent être légères et légèrement satinées pour fixer le maquillage sans assombrir le teint, et il faut éviter les poudres trop pâles qui risquent de créer un effet cendré. Le correcteur doit être utilisé pour camoufler les petites imperfections ou cernes sans créer de contraste trop marqué : des nuances pêche ou abricot fonctionnent très bien pour neutraliser les tons bleutés sous les yeux. Le blush peut être choisi dans des tons chauds comme l’abricot, le terracotta ou le bronze, qui subliment parfaitement le hâle naturel et donnent un éclat sain à la peau.
Pour les peaux métissées, le fond de teint doit être légèrement doré ou miel selon le sous-ton pour éviter un effet grisâtre ou trop orangé. Les poudres doivent être transparentes ou légèrement teintées pour uniformiser le teint sans modifier la couleur de la peau. Le correcteur peut être pêche, beige ou caramel, selon l’intensité des cernes et des petites irrégularités et du sous-ton. Le blush sur les peaux métissées fonctionne très bien dans les tons corail, bronze ou rose soutenu, qui apportent de la chaleur sans trop marquer le contraste.
Pour les peaux noires, il faut de choisir un fond de teint aux tons chocolat, café ou noir profond, en fonction de l’intensité de la couleur du teint. Les poudres doivent être translucides ou légèrement satinées, afin de fixer le maquillage sans assombrir la peau. Le correcteur peut être utilisé dans des tons chocolat clair ou caramel pour camoufler les cernes ou petites imperfections, attention cependant à ne pas éclaircir excessivement la zone. Les nuances de blush idéales pour les peaux noires sont des couleurs profondes et chaudes comme le brique, le prune ou le rouge foncé, qui apportent de la dimension au visage et un effet lumineux naturel.
Les lèvres
Pour les phototypes IV à VI, les couleurs de rouge à lèvres chaudes, profondes et riches ressortent particulièrement bien et s’harmonisent avec le teint. Parmi les teintes qui fonctionnent le mieux, on retrouve le rouge brique, le corail intense, le terracotta, le prune, le bordeaux ou les nuances chocolatées. Les gloss légèrement teintés ou irisés peuvent compléter ces teintes pour apporter lumière et relief sans créer de contraste trop marqué. Pour les nudes, il vaut mieux rester dans des tons caramel, moka ou chocolat pour éviter un effet délavé.

Les yeux
Pour les phototypes IV à VI, comme pour les lèvres, les couleurs chaudes et profondes mettent particulièrement en valeur le regard. Les teintes comme le cuivre, le bronze, le doré, le prune, le marron intense, l’orange brûlé ainsi que des couleurs plus vives comme l’émeraude, le violet ou un bleu intense peuvent être utilisées selon l’effet souhaité. Les fards irisés ou métallisés sont à privilégier pour apporter de la lumière et du relief, et les tons mats comme le brun chaud, le brun foncé ou le noir servent à intensifier le regard, définir le creux de paupière ou créer un effet smoky. Les eyeliners foncés, noirs ou chocolat, vont servir à structurer le regard !
Pour un maquillage de jour, il est conseillé de privilégier des teintes mates ou légèrement satinées, avec du bronze, cuivre ou prune doux, en appliquant les fards de manière subtile pour illuminer le regard sans trop de contraste. Un eyeliner fin et un fard irisé léger sur la paupière mobile suffisent à donner de la luminosité et du relief. Pour un maquillage de nuit, on peut intensifier les couleurs et les textures : utiliser des fards métallisés ou irisés plus intenses, combiner plusieurs teintes pour un effet smoky, et accentuer le regard avec un eyeliner plus marqué ou un trait plus épais. Les couleurs profondes et vives comme l’émeraude, le violet ou le bleu ou encore le vert peuvent être intégrées pour créer un look plus créatif et intense !
Pour les phototypes IV à VI, le maquillage doit être choisi pour mettre en valeur sa couleur de peau , jouer avec des teintes chaudes ou profondes, et éviter les couleurs trop pâles ou décalées.
Conclusion
Connaître son phototype ne sert pas seulement à protéger sa peau du soleil : c’est un outil essentiel pour adapter sa routine de soins et son maquillage à ses besoins spécifiques. Cela permet de préserver la santé de la peau, de prévenir le vieillissement prématuré et de sublimer ta carnation au quotidien.
Identifier ton phototype te donne les clés pour une peau saine, bien protégée et un maquillage parfaitement adapté à ta carnation.
FAQ – Phototype, soins et maquillage
Pourquoi est-il important de connaître son phototype ?
Connaître son phototype permet d’adapter sa protection solaire, ses soins et son maquillage en fonction de la réaction réelle de la peau aux UV.
Qu’est-ce qu’un phototype ?
Le phototype correspond à la pigmentation naturelle de la peau, définie par la proportion d'eumélanine et de phéomélanine, influençant la capacité à bronzer ou à brûler.
Quelle est la classification de Fitzpatrick ?
La classification de Fitzpatrick compte six phototypes, allant des peaux très claires (I et II) aux peaux foncées (V et VI), selon leur réaction au soleil.
Quelle est la différence entre phototype, phénotype et mélanotype ?
Le phototype évalue la réaction au soleil, le phénotype décrit les caractéristiques visibles, et le mélanotype analyse la nature de la mélanine pour déterminer les risques et besoins en protection.
Pourquoi le phototype influence-t-il le choix des soins de la peau ?
Chaque phototype possède une sensibilité et des besoins spécifiques : peaux claires sensibles, peaux mates à grasses, peaux foncées sujettes à l’hyperpigmentation.
Comment le phototype influence le choix du maquillage ?
Le phototype détermine la carnation de base et donc les teintes de fond de teint, de poudre, de blush, ainsi que les couleurs des yeux et des lèvres qui harmonisent le mieux le visage.
Comment choisir son fond de teint selon son phototype ?
Les peaux mates préfèrent les tons caramel ou dorés, les peaux métissées les tons miel ou dorés, et les peaux noires les teintes chocolat ou café.
Les peaux foncées doivent-elles utiliser une protection solaire ?
Oui, car même si elles brûlent rarement, les peaux foncées sont sensibles aux taches pigmentaires, au vieillissement prématuré et aux dommages UV.
Quelles couleurs de maquillage valorisent les phototypes IV à VI ?
Les couleurs chaudes et profondes comme le bronze, le cuivre, le prune, le terracotta, l’émeraude, le violet ou le bleu intense subliment les peaux mates à noires.
Comment connaître son phototype ?
Un questionnaire basé sur la couleur de la peau, des cheveux, des yeux et la réaction au soleil permet de déterminer rapidement son phototype.

