Peaux noires, mates et métissées : panorama mondial

Catégories : DOCT'OYA , Regards culturels sur la peau
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Les peaux noires, mates et métissées représentent plus de 50 % de la population mondiale, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Pourtant, elles sont encore trop souvent minorées dans les études dermatologiques ou les gammes cosmétiques grand public.

Ces peaux sont riches d’une diversité incroyable : d’un phototype IV méditerranéen à un phototype VI subsaharien, elles ont chacune des besoins spécifiques. Comprendre cette diversité, c’est la clé pour offrir des soins adaptés et performants partout dans le monde.

De l’Afrique à l’Asie : une mosaïque de phototypes

Le phototype est une classification qui mesure la réaction de la peau aux UV. Le phototype IV bronze toujours, rarement coup de soleil, tandis que le V bronze intensément et VI ne brûle jamais.

Identifier votre phototype est essentiel pour choisir un soin anti-taches adapté : un phototype VI nécessite des actifs doux mais puissants, tandis qu’un phototype IV pourra tolérer certains exfoliants doux.

Les peaux pigmentées ont toutes besoin de protection solaire, car les UV aggravent la pigmentation, même si le risque de coup de soleil est faible.

Aujourd'hui, des tests cliniques spécifiques existent pour chaque phototype, garantissant des résultats visibles sans risque de dépigmentation.

  • Afrique subsaharienne (phototype VI) : peau protégée naturellement des UV mais sujette à l’hyperpigmentation et aux cicatrices hypertrophiques (source : Callender et al., 2022).
  • Afrique du Nord & Moyen-Orient (phototype IV-V) : peaux mates, souvent mixtes à grasses, sensibles à l’acné adulte et au mélasma.
  • Inde et Asie du Sud (phototype V) : peaux épaisses, sujets au mélasma et à des troubles pigmentaires hormonaux ou thermiques.
  • Amérique Latine & Caraïbes (phototype IV-V) : peaux métissées, combinant acné, taches et sensibilité cutanée.

Le classement de Fitzpatrick reste la référence : phototype IV (peau mate claire) à VI (peau noire très foncée). Connaître son phototype permet de mieux cibler ses soins, notamment pour les taches et la protection solaire.

Les défis communs des peaux pigmentées

  • Une barrière cutanée plus fragile qu’on ne le croit (susceptible à la déshydratation)
  • Une réactivité inflammatoire élevée, menant à des taches ou des cicatrices pigmentées
  • Une tendance à l’hyperpigmentation post-inflammatoire (PIH) en cas d’agression (boutons, blessures, frottements)
Une étude parue dans The British Journal of Dermatology (2021) souligne que « les peaux foncées présentent une susceptibilité unique aux troubles pigmentaires, même en l'absence de traumatismes visibles ».

Pourquoi les soins universels ne suffisent plus

Longtemps, les cosmétiques ont été développés pour des peaux claires (phototypes I-III), puis simplement « adaptés » aux autres. Résultat :

  • Formules parfois trop agressives pour les peaux foncées (risque de taches)
  • Protection solaire négligée malgré un réel besoin
  • Actifs anti-taches classiques souvent irritants ou dépigmentants

Aujourd'hui, une nouvelle approche émerge : des soins formulés dès le départ pour les spécificités pigmentaires et testés sur phototypes IV à VI.

Les nouvelles formules misent sur des actifs doux mais efficaces : acide tranexamique, niacinamide, dérivés stabilisés de vitamine C… Elles ciblent la pigmentation sans irriter ni dépigmenter.

Nos conseils pour sublimer chaque peau pigmentée

  • Identifiez votre phototype pour choisir des soins ciblés
  • Optez pour des soins testés sur peaux pigmentées, validés sur phototypes IV-VI
  • Protégez votre peau des UV même si elle bronze peu
  • Privilégiez des actifs anti-taches doux : niacinamide, acide azélaïque, vitamine C liposoluble

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En résumé

  • Les peaux noires, mates et métissées forment un panorama mondial riche et diversifié
  • Malgré leurs différences, elles partagent des besoins spécifiques : respect de la mélanine, prévention des taches et renforcement de la barrière cutanée

Subtile note : Le Laboratoire IN’OYA s’est donné pour mission de formuler des soins scientifiques et adaptés à chaque phototype pigmenté, valorisant cette diversité mondiale.

Sources

  • Callender VD, Taylor SC. Pigmentary disorders in skin of color. Dermatol Clin. 2022.
  • The British Journal of Dermatology. Global variations in skin pigmentation and their implications. 2021.
  • Kundu RV. Advances in treating pigmentation in skin of color. Clin Cosmet Investig Dermatol. 2020.

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